MUGEF-CI/Fonds de Secours Mutuel : un bénéficiaire témoigne et rend hommage au PCA

Le Président du Conseil d’Administration de la MUGEF-CI, Mesmin KOMOE, soucieux de la bonne santé des mutualistes, a institué le Fonds de Secours Mutuel dont l’objet est d’apporter assistance aux mutualistes en détresse ou en situation grave. Depuis septembre 2020, date de mise en place, le Fonds travaille discrètement mais efficacement pour le bonheur des mutualistes. A ce jour, ils sont nombreux, ces mutualistes qui bénéficient des bienfaits du Fonds. Monsieur COULIBALY Mapiéchon Mamadou, agent du ministère du Commerce et de l’Industrie, l’un des bénéficiaires, s’est rendu récemment, à la mutuelle, dans les locaux du service communication, pour témoigner, à visage découvert, des bienfaits du Fonds de Secours au moment où il avait perdu tout espoir de vie, car les portes auxquelles il avait frappé sont restées fermées.

C’est le jeudi 23 septembre 2021, que monsieur COULIBALY Mapiéchon Mamadou, ayant bénéficié de dix millions du Fonds pour son traitement médical, est venu témoigner sa reconnaissance au PCA pour sa bonté légendaire, mais également pour sa bonne vision en initiant ce Fonds dont l’objet est de venir en aide aux mutualistes en détresse.

Dans son récit très pathétique, il a indiqué que tout a commencé par un diagnostic fait par des médecins du CHU de Cocody. « Il y a de cela deux ans que j’ai été déclaré par les médecins du CHU de Cocody, après diagnostic, que je souffre d’un myélome multiple, après un prélèvement au niveau de ma cage thoracique », a-t-il planté le décor.

A l’en croire, ce cancer de la moelle osseuse appelé myélome multiple a commencé par des douleurs lombaires. Il va sillonner les centres de santé urbains et communautaires dans l’optique de recouvrer sa santé. « De l’hôpital général d’Adjamé, j’ai été transféré au CHU au service rhumatologie », a-t-il retracé les premiers parcours, avant d’indiquer qu’il a été informé du coût de son traitement en service rhumatologie : « après diagnostic, ils m’ont annoncé que mon traitement coûte 30 000 000 (…) ».

Il s’est dit étonné et à la fois exaspéré du coût très élevé de son traitement : « les ordonnances de 100 000f, 200 000f, 300 000f, j’en ai déjà vu, mais 30 000 000, cela m’a irrité sur mon lit d’hôpital. » Face à cette ordonnance salée, il dit avoir remis son sort entre les mains du Seigneur.

« J’ai repris mon travail après le traitement en rhumatologie, mais ça n’allait toujours pas. Mon mal s’empirait. Après avoir frappé à toute les portes, c’est en désespoir de cause que je me suis adressé à la MUGEF-CI, en adressant un courrier au PCA, sur conseil des agents du service Marketing social, pour solliciter de l’aide », a-t-il dit.

Mais bien avant cette demande d’aide adressée au PCA de la MUGEF-CI, monsieur Coulibaly a fait savoir qu’il avait lancé plusieurs courriers d’aides à différentes institutions. « J’’ai adressé des demandes d’aides à la Présidence, à la Primature, à l’ONG Children of Africa. J’ai même écrit à mon propre ministère (le ministère du Commerce et de l’Industrie). J’avoue que j’avais placé mon espoir au niveau de la Présidence », a-t-il dit.

Malheureux, aucune de ces structures n’a répondu, de favorable, à sa demande d’aide, tout a volé en éclat. Malgré tout, il n’avait pas perdu tout espoir, car il restait convaincu que son ministère ferait tout pour le tirer d’affaires.  « (…) J’avais de l’espoir au niveau de mon ministère, mais là-bas aussi je n’ai pas eu de soutien », s’est-il désolé.

Cependant, il a été rassuré que son courrier adressé à la Primature a été transmis au ministère de la Santé qui l’a adressé à son tour au Conseil de Santé. Pendant ce temps, il souffrait et son taux de sang diminuait.

« Deux semaines après, la MUGEF-CI m’a appelé, elle m’a proposé 5 000 000 dans un premier temps », a-t-il dit, avant de souligner qu’il ne pensait pas que la MUGEF-CI pouvait l’aider, mais c’est de là-bas que l’aide est venue.

« Un jour, je reçois un autre appel, et au bout du fil, l’on m’annonce que la MUGEF-CI a décidé de m’octroyer 10 000 000 f au lieu de 5 000 000 préalablement annoncé. De 5 millions je suis monté à 10 millions, pourtant, je ne connais personne à la MUGEF-CI », a-t-il exprimé son étonnement.

En attendant que le Conseil de santé fasse diligence, il dit devoir son état de santé actuel au PCA de la MUGEF-CI. « Merci monsieur le PCA », s’est-il empressé de dire

« (…) j’ai eu le gros montant, pourtant je ne connais personne à la MUGEF-CI. J’ai entendu que certains ont bénéficié d’aide à hauteur de deux millions, trois millions, voire cinq millions, mais dix millions, je n’ai pas encore eu cette information. Je remercie le PCA », a-t-il exprimé sa gratitude, avant de prendre à témoin le personnel du service communication qu’il va adresser un courrier officiel dans lequel il exprimera du plus profond de son cœur sa gratitude au PCA et à l’ensemble des membres de son Conseil.

Peut bénéficier du Fonds de secours mutuels, tout mutualiste ayant adhéré au moins à un produit complémentaire santé, depuis au moins trois ans, et ses ayants-droit ; étant à jour de ses cotisations, à la date de la demande ; présentant une situation sanitaire et sociale singulièrement grave dûment attestée par une enquête socio-médicale préalablement effectuée par les services compétents de la MUGEF-CI ;  n’ayant pas bénéficié du Fonds de secours mutuels au cours des cinq dernières années précédant sa demande.

Le Fonds peut également être sollicité pour certaines prestations non-garanties par les régimes de la MUGEF-CI et pour des prestations en dépassement des plafonds selon la nomenclature des actes remboursables par la MUGEF-CI.

Selon le Wikipédia, le myélome multiple est un cancer qui concerne chaque année 4 000 nouveaux patients en France. Peu connue, cette maladie de la moelle osseuse est due à l’accumulation anormale d’un type de globules blancs, les plasmocytes. On parle indifféremment de myélome multiple, de maladie de Kahler ou encore de myélome.